New way of working

 Etes-vous ‘nouveau travailleur’ ?.

Voici un abécédaire succint de notions spécifiques de cette culture qu’on appelle émergente et qui serait propre au new way of working.
New?
C’est déjà la réalité d’aujourd’hui, selon nous, mais le virus covid 19 a exacerbé certains paramètres.
Dans quelle mesure avez-vous adopté des changements dans la façon de travailler, de fédérer, de « faire du business « , de manager, de coacher, d’équilibrer les différents pans de vie en  ces temps de pandémie?
Le monde de la mode  s’adaptant à la réalité des meetings virtuels a revu le dress code 2020 et a lancé des vêtements super confort, casual, en-dessous du buste et habillé pour toutes les parties visibles sur l’écran.
Vous êtes-vous approprié de nouveaux vêtements de travail, de nouvelles habitudes, new  ‘HABITS’ in English?
Ces ‘habits’ sont-elles devenues celles de vos collègues, teams, culture d’organisation?.

Heart : Interconnexion ou la fin de l’individualisme exacerbé.  Communication (mettre en commun) et courage (ouvrir son cœur).Envisager l’économie par le lien, la bienveillance, le partage, le collectif, la valorisation de l’échange du savoir et des bonnes pratiques..

Accomplissement et sens: le chemin compte désormais autant que la destination. Les nouveaux travailleurs n’ont pas la réussite financière comme priorité numéro un. « Voilà ce que j’ai fait d’extraordinaire pour mes clients, mes collègues, ma famille, mon organisation aujourd’hui » est leur devise.
 Ceci dans l‘Agilité : l’alignement entre la vision et le plan d’action.
Les nouveaux travailleurs se réapproprient leur capacité à imaginer et réaliser leurs projets avec flexibilité, hors de tout cadre pré-établi oppressant ou contraignant, adapté à leur (bio-) rythme, avec leur style.
Avec  Authenticité : les professionnels souhaitent être reconnus tels qu’ils sont, dans leur singularité et droit à la différence. Finies postures figées, masques et figures sociales imposées par le monde d’avant. Nous sommes comme la vie: force et fragilité co-existent, l’une ne va pas sans l’autre. Honorer la fragilité est une force..
Blurring : la propension à mélanger vie privée et professionnelle, était déjà un challenge majeur : en 2020 ça a été crescendo.  Le Burnout a été encore plus présent pour les métiers dits essentiels tandis que le Bore-out frappait les personnes confinées sans possibilité de se rendre utiles.
Est-ce que le Blended Learning : le mélange entre virtuel et présentiel sera une réponse aux besoins d’accomplissement de chacun.e?
Le Brown-out ne vient pas par l’exercice d’un Bullshit job en tant que tel, il n’y a pas de sot métier. Certaines personnes se retrouvent bien dans des activités qui ne sont pas spécialement challengeantes et qui apportent une forme de sécurité. Le Brownout frappe avec toutes les directives et tâches inutiles pour surveiller, se couvrir, et mesurer qui empêchent de faire son job de manière fluide. Quelqu’un peut exercer un métier qui fait tout son sens mais dont le fonctionnement de certaines institutions leur  fait perdre leur sens profond. C’est alors que l’on se morfond..
Incertitude joyeuse : la faculté à évoluer avec élégance et positivité dans un environnement chaotique, imprévisible et sans grande visibilité même à court terme.
Tant qu’à faire, vivons bien le volatile et incertain. Prenons plaisir à avoir le courage de découvrir car seul le courage permet l’Innovation..

Test & learn, ou lean : tenter des choses, planter, améliorer, adapter, recommencer.  S’approprier le concept d’échec pour l’intégrer dans une démarche positive de progrès. La peur de l’échec qui pétrifie et fige est digérée..

Slashing ou la multipotentialité : la capacité  de réinventer dynamiquement sa vie (par nécessité et /ou par envie), d’effectuer plusieurs métiers/tâches/activités successivement ou simultanément. Tout cela avec la douceur du Slow business : la confiance est le prérequis pour travailler avec quelqu’un. Il s’agit de prendre le temps de créer les conditions d’une belle collaboration, sans précipitation. Le fournisseur ou partenaire n’est pas seulement là pour servir un projet, il y participe et l’expérience devient collective et co-créative..

Le BAO Group vous propose un trajet Manager-Coach reprenant toutes ces notions en formule inter-organisation pour privilégier les échanges. Il y a des groupes en néerlandais et des groupes en français.

Les cinq types de « bullshit jobs » définis par David Graeber : un rappel

Les larbins: leur seul but, selon David Graeber, est de permettre à leur supérieur de se sentir important.

Le porte-flingue: catégorie plus néfaste que purement inutile : un lobbyste pour une industrie du tabac, de l’armement ou autre, une avocate défendant une cause douteuse, ou le responsable communication travaillant pour une entreprise qui ne respecte pas les règles de l’écologie. 

Les rafistoleurs: souvent symptômes d’un dysfonctionnement organisationnel sont les travailleurs qui n’existent que pour régler les pépins ou les anomalies « qui ne devraient pas exister » si le travail de base était bien fait. Ce sont des subalternes dont le boulot est de réparer les dégâts causés par des supérieurs hiérarchiques négligents ou incompétents ».

Les cocheurs de case: ils permettent à une organisation de prétendre faire quelque chose qu’en réalité elle ne réalise pas : une dame dans une maison de retraite qui fait remplir aux résidents des questionnaires leur demandant leurs préférences en matière de loisirs. Ces données sont compilées dans un dossier. Le temps écoulé à remplir ces cases aurait pu être utilisé pour divertir réellement les résidents.

Les petits chefs: Graeber en décrit deux types. Il y a ceux dont la seule fonction consiste à déléguer des tâches à d’autres et ceux dont l’essentiel du travail consiste à créer des tâches inutiles, alors que leurs subalternes savent parfaitement ce qu’ils doivent faire. Ces derniers seraient bien plus productifs si leur petit chef ne les noyait pas sous des tâches inutiles. Ces petits chefs peuvent présenter un grand facteur de risque d’épuisement. C’est bien connu, une vache qui rit produit plus de lait. Plus les employé.e.s ont une marge de manoeuvre et une autonomie dans les actions et décisions, plus cela sera bénéfique en terme d’impact sur la santé et donc la créativité.

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Senior Coach at BAO-Elan Vital
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