Le burn-out : prévenir ou guérir ?

Burn-out, stress et dépression

Un grand nombre de livres et d’articles traitent du burn-out, et pourtant nous pouvons observer qu’il y a encore beaucoup de confusion entre stress, burn-out et dépression.

Le burn-out est une réaction de crise après une exposition prolongée à un stress intense dans la vie professionnelle.L’organisme n’arrive alors plus à maintenir son équilibre.

Dans la dépression, tout est effort, il n’y a plus de plaisir dans aucun domaine, que ce soit dans la vie privée ou professionnelle.La personne renonce, s’isole, elle n’a plus d’énergie pour rien.

Quels sont les signes avant-coureurs ? et les symptômes ?

Notre corps est notre plus grand allié pour nous envoyer des signaux : maux de dos, d’estomac, perte de sommeil, sensation d’épuisement dès le lever…

Au plus nous sommes à l’écoute des messages que notre corps nous envoie, au plus vite nous pourrons réagir et nous poser pour recharger nos batteries, car c’est de cela dont il s’agit.

Pour développer une plus grande conscience de notre corps et des signaux qu’il nous envoie, différentes pistes s’offrent à nous. La méditation par exemple nous aide à ressentir notre corps, dans l’ici et maintenant. Via la pratique du scan corporel, nous apprenons à scanner toutes les parties de notre corps, de notre petit orteil gauche à notre crâne ! et ceci pendant 30 à 45 minutes. L’apprentissage de se poser sans rien « faire », juste « être là », constitue une excellente méthode de prévention du burn-out.

Les symptômes sont donc physiques et aussi émotionnels et cognitifs : grande fatigue, épuisement, troubles du sommeil, problèmes de concentration, plaintes diverses et variées, démotivation, ressenti de manque de reconnaissance, émotions à fleur de peau : irritation et/ou crises de larmes, perte d’humour.

Profils à risque et prévention

L’environnement professionnel a bien sûr une influence, il y a des facteurs qui augmentent le risque de burn-out (culture du non-dit, de l’obligation plus ou moins tacite d’être continuellement « branché »…).

Toutefois il y a clairement des profils à risque, des bons candidats au burn-out.

Ce sont les personnes hyper investies dans leur travail, très enthousiastes, qui ne comptent pas leurs heures, celles qui ont un (trop ?) grand sens des responsabilités.

Les personnes perfectionnistes – qui mettent la barre très haut, éprouvent des difficultés à déléguer et trouvent qu’elles peuvent toujours faire mieux – représentent un profil à risque.

Pour les perfectionnistes qui se mettant la pression pour tenter d’être parfaits, la peur est un bon levier pour leur faire lever le pied : prendre conscience que si je continue à ce rythme et que je ne me pose pas pour recharger mes batteries m’amène droit au mur, et qu’un jour je risque de ne plus être capable de me lever, et là je serai vraiment très imparfait.

Le risque de burn-out s’accroît si en plus d’être perfectionnistes, les personnes pensent que dans la vie il faut toujours se montrer fort, qui disent que « ça va aller » même pliées en deux par des maux de dos, qui se disent ne pas avoir le choix car «il faut tenir »,bref qui tirent sur la corde parfois pendant des mois, voire des années.

Et le risque est maximum si en plus d’être perfectionnistes et de tirer sur la corde , les personnes ont comme priorité le bien-être des autres avant le leur, des difficultés à mettre des limites, à dire non.

Alors le cocktail peut être explosif, surtout si cela dure depuis longtemps.

La bonne nouvelle est qu’on peut bien sûr apprendre à changer nos comportements, et cela avant de « craquer ». Si par exemple je suis perfectionniste mais que j’arrive à mettre mes limites, demander de l’aide quand « c’est trop » , le risque de burn-out va fortement diminuer.

En conclusion, écouter notre corps et réagir rapidement en cas de signes avant-coureurs seront les meilleures stratégies de prévention.

Et si nous sommes en burn-out, il est important d’être bien suivi par un médecin et un thérapeute ou un coach pour être accompagné à changer notre rapport au travail, à apprendre de nouveaux comportements pour renouer avec l’enthousiasme et rebondir professionnellement.

Le burn-out, aussi douloureux soit-il, peut représenter une opportunité de changement, d’un autre rapport à la Vie.

web-catherine-baele-baogrouCatherine Baele,

Senior Coach – BAO Group

www.baogroup.be

 

 

 

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Contactez Pierre Lucas : p.lucas@baogroup.be ou Anne-France Wéry : af.wery@baogroup.be

 



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2 réponses

  1. hello Catherine. Suis heureuse de te retrouver après les quelques jours de coaching passés ensemble l’année dernière. Je me replonge de temps en temps dans mon bouquin quand je dois faire passer un message à mon équipe. Quant à moi, on dit que le cordonnier est souvent le plus mal chaussé : en juin j’ai passé 15 jours à l’hôpital car dos bloqué et 2 ulcères et une gastrite. J’ai perdu 18kgs dans la bagarre. Quand je lis ton article, je suis paniquée en voyant que j’ai tous les symptômes du burn out. Malheureusement, malgré les nombreux signaux envoyés à ma Direction (qui a aussi fait un coaching), j’ai juste l’impression que je leur casse les pieds quand je me plains de la situation. Je suis dans une impasse : trop âgée pour changer de boulot, et je ne peux pas laisser aller les choses dans mon travail que j’aime vraiment beaucoup.. Bref, je suis plutôt mal. Voilà, je voulais juste t’envoyer ce petit (plutôt grand) mot pour te dire que j’ai gardé un très bon souvenir de ce coaching, mais pas toujours facile à appliquer à soi-même.
    Nadine.

  2. Super Artikel ! Dank je wel 🙂
    B.

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