Découvrez et augmentez votre QR: quotient respiration
Les paramètres essentiels pour bien respirer au quotidien.
Une très vaste matière.
La respiration: la connexion entre le corps, l’esprit et l’âme
La respiration est bien plus qu’un échange d’air. C’est un langage. C’est un reflet de la qualité de la force vitale telle qu’elle s’exprime à travers le corps, l’esprit et le cœur. Chaque respiration que nous prenons reflète nos pensées conscientes et inconscientes, nos émotions, les sentiments et les sensations que nous ressentons à chaque instant. Le souffle peut également être le reflet d’un traumatisme émotionnel profondément ancré, de schémas habituels de tension qui peuvent dater du moment de la conception, ou de l’expérience à la naissance et du conditionnement imprimé par la famille, la culture et le voyage de chaque vie singulière.
Notre premier souffle en venant au monde peut déjà impacter le restant de notre vie par la création de comportements de survie. Pensons aussi à la théorie des masques, des blessures et des peurs (le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice), notre respiration joue un grand rôle pour garder en place les cuirasses corporelles.
L’observation des nuances subtiles de nos schémas respiratoires permet de conscientiser les fluctuations mentales et émotionnelles qui sont reflétées dans notre physiologie. Grâce à notre observation de la respiration nous avons une porte d’entrée pour nous libérer des habitudes respiratoires inconscientes qui nuisent à la claret mentale et à l’équilibre. La Breath Intelligence (BQ), intelligence du Souffle, de la respiration, est un ensemble paramètres respiratoires que nous pouvons observer et repérer en nous-mêmes en auto-coaching, et dans le travail d’accompagnement de nos clients.
Ces lignes directrices sont importantes pour les mentors, coachs, thérapeutes et praticiens de la santé.
Voici les éléments importants observables facilement chez nous-mêmes et chez les autres :
LE QR Quotient Respiration: un outil de coaching
1. Fréquence respiratoire au repos (FRR)
En général, une fréquence respiratoire au repos comprend entre 8 et 14 respirations / minute en position assise ce qui indique que le système nerveux autonome du corps est en équilibre.
Plus la fréquence respiratoire au repos est élevée, plus il est probable que l’on soit dans un état d’hyper-stimulation du système sympathique. La FRR diminue naturellement en position couchée ou quand la respiration est observée consciemment. L’objectif est d’obtenir un aperçu des schémas habituels de respiration de la personne au cours des activités quotidiennes. Notre fréquence respiratoire étant très sensible au stress, à la température, aux stimuli artificiels et aux médicaments et peut donc être un bon indicateur de la façon dont le corps réagit à divers stimuli.
2. Respiration nasale au repos.
Respirer par les narines pendant les activités quotidiennes et au repos est un choix naturel. Il y a aussi des situations où il est très naturel de respirer par la bouche, comme en bâillant, en soupirant et lorsque nous avons besoin de plus d’oxygène pendant le chant et l’exercice.
La respiration buccale habituelle au repos conduit à ce que certains appellent l’ «hyper-respiration», ce qui peut alimenter la réaction au stress, avoir un impact sur la respiration au niveau cellulaire et influencer le métabolisme.
La respiration habituelle par la bouche peut indiquer un symptôme médical sous-jacent telle qu’une sinusite chronique ou une déviation du septum nasal. Elle peut également survenir à la suite d’une habitude respiratoire qui s’est développée avec le temps.
3. Expansion abdominale à l’inspiration.
Lorsque nous inspirons et que les poumons s’ouvrent, l’abdomen se gonfle. Lorsque nous expirons et que les poumons se vident, l’abdomen devrait se rétracter naturellement. Si ce schéma est inversé, quand le ventre rentre lors d’une inspiration active et se gonfle lors de l’expiration, cela peut indiquer une dysfonction du diaphragme ou un schéma de stress qui provoque l’inhibition de la pleine expansion pulmonaire. Ceci peut être corrigé par des exercices de respiration abdominale.
4. Respiration abdominale vs respiration thoracique
Un schéma respiratoire moins optimal qui est courant est la « surutilisation » de petits muscles dans le cou et les épaules. Ces muscles sont conçus pour soutenir le diaphragme en cas de demande accrue d’oxygène. S’il y a un schéma de tension chronique dans ces muscles ou si le diaphragme est faible, ces muscles normalement accessoires sont chroniquement sursollicités. Nous constatons ce modèle de respiration ‘exagérée‘ lorsque quelqu’un est invité à prendre une profonde respiration. Nous observons alors de la tension dans les muscles du cou et des épaules, les épaules remontant vers les oreilles, ou nous remarquons que la poitrine bouge plus que le ventre. La respiration thoracique entraîne un rapport effort / énergie élevé.
En d’autres termes, trop d’efforts sont utilisés pour respirer pour un faible rendement énergétique et cela entraîne de la fatigue.
5. Une posture qui favorise la respiration.
Les mauvaise habitudes posturales dues à une position assise prolongée, à des blessures, certaines maladies, des schémas de pensée négatifs, du stress chronique, des addictions et des traumatismes psychologiques peuvent avoir un impact important sur la façon dont nous respirons. Des schémas de tension et de contraction s’accumulent dans les fascia, limitant la respiration et la libre circulation de l’énergie dans les voies énergétiques du corps.
Il est important de prendre conscience de la façon dont ces tendances posturales sont liées à nos schémas respiratoires et d’apprendre à les libérer grâce à travail corporal combiné à des pratiques respiratoires.
La capacité de détendre complètement le corps lors d’une expiration consciente sans maintenir de tension inutile est un signe de bonne intelligence respiratoire. Il en est de même pour la capacité de sentir que tout le corps est impliqué dans la respiration et pas seulement les poumons.
Il est important aussi d’être conscient que le corps connait une expansion en trois dimensions lorsque nous respirons, de haut en bas, de l’arrière à l’avant et des 2 côtés.
6. Notre façon de parler
Nous pouvons apprendre à utiliser le souffle pour alimenter et moduler le rythme et le ton de notre voix. La capacité de maintenir la puissance et le volume de notre voix, l’expire et la capacité de prononcer de longues phrases en un souffle sont des signes de l’intelligence respiratoire. Un bon test est de crier « Hey! ». Si le ventre gonfle, plutôt que de se contracter vers l’intérieur, cela indique que le diaphragme s’affaisse sous le poids / la force de la voix.
7. Exercice physique
Un bon indicateur de l’intelligence respiratoire est lorsque nous pouvons inconsciemment et consciemment coordonner nos mouvements avec notre respiration et engager notre respiration de manière stratégique pour guider ou soutenir une action physique. Cela est généralement observé lorsque nous sommes engagés dans une activité intense telle que de soulever un objet lourd ou que nous nous entraînons au gymnase. Par exemple, lorsque quelqu’un fait des exercices abdominaux, il doit expirer pendant l’effort pour soutenir et maintenir la conscience des mouvements du corps.
8. Respiration réactive.
Un signe de quotient d’intelligence respiratoire élevé ‘est quand la respiration est libre, flexible et agile, plutôt que mal adaptée et réactive.
Un schéma réactif serait de cesser de respirer lorsque nous écoutons, nous nous concentrons, envoyons des SMS ou retenons une émotion. Comment est votre respiration quand vous poser votre mascara ? Ou quand vous faites marche arrière en voiture ? La respiration réactive s’adapte et reste fluide de manière à servir toute activité dans laquelle nous sommes engagés et ceci sans retenir le souffle. Nous devrions par exemple, être capables de respirer en continu pendant le ressenti et l’expression d’émotions telles que la colère, la tristesse , la peur, la joie et le bonheur. Au lieu de bloquer notre respiration, comme c’est le cas chez beaucoup de personnes.
9. Tolérance au CO2.
Une bonne tolérance au dioxyde de carbone dans le sang empêchera la respiration excessive et favorisera une respiration calme au repos, ce qui améliorera la respiration au niveau cellulaire. Pour noter et évaluer la tolérance au CO2, nous pouvons chronométrer combien de secondes nous pouvons retenir la respiration après une expiration normale avant de ressentir la première envie de respirer. Un bon indicateur de QR élevé est la capacité de maintenir une pause confortable de 20 secondes après une expiration normale. Plus nous serons en mesure de maintenir la pause, plus notre tolérance au dioxyde de carbone sera grande et plus la respiration cellulaire sera efficace.
Il est préférable de faire ce test dès le matin au réveil. Notez que la respiration consciente en tant que test est différente de la respiration inconsciente qui indiquerait un schéma respiratoire sous-optimal.
10. Bâillements et soupirs.
Les bâillements et les soupirs sont des «boucles de récupération» naturelles. Ce sont des réflexes physiologiques intégrés qui stimulent l’activité parasympathique (réponse de relaxation) et font partie de la façon naturelle du corps de maintenir l’homéostasie. L’inhalation élargie des bâillements, et celle qui précède un soupir, maintient l’intégrité de l’expansion pulmonaire. Ces réflexes peuvent également être utilisés consciemment comme technique pour favoriser la relaxation et relâcher les tensions. Cependant, des bâillements et des soupirs continus et habituels qui sont hors contexte pourraient indiquer un schéma respiratoire dysfonctionnel, une maladie sous-jacente ou un stress psychologique. (voir article zoom Psy magazine).
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POUR LES COACHS ET PROFS
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Daniëlle De Wilde
Représentante Nationale Belgium IBF https://ibfbreathwork.org/
Director BAO Elan Vital
Merci au Docteur Ela Manga, spécialisée en burnout et coach-mentor Viola Edward pour l’inspiration par rapport à la Breath Intelligence
Catégories :Actualité Ecole Elan Vital
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