« Stagiaire-Expert » : Une question de posture… ?

Stagiaire et expert : ces termes peuvent sembler être un oxymore, reliant une chose et son contraire https://fr.wikipedia.org/wiki/Oxymore.

Stage : période de préparation par laquelle doivent passer ceux qui aspirent à certaines professions, pour être admis à les exercer.

Du latin expertus (« éprouvé, qui a fait ses preuves »), experiri (« faire l’essai de ») dont dérivent aussi expérience, expérimenter

Françoise Houba, en pleine période de réinsertion professionnelle nous propose son regard personnel sur le trajet Expert et fait les liens qui peuvent éclairer sur le contenu de ce trajet unique en Belgique.

Fraîchement certifiée en tant que coach en janvier 2017, j’ai enchainé avec le cycle « Expert » au sein du BAO en mars de la même année. Pour être honnête, j’ai beaucoup hésité avant de me lancer dans cette nouvelle aventure. Difficile pour moi de comprendre l’offre de ce troisième cycle « Expert ». Trainer-coach ? Késako ?

J’en avais rencontré pourtant des trainer-coachs pendant mon parcours « Explorer » et « Discoverer ».

Catherine Baele, Gaëtan Vandamme, Fabienne Doyen, Philippe Busana, Pierre Lucas, Daniëlle de Wilde. Et ils m’avaient tous transmis tellement d’outils, de bien-être, de liberté d’être tout au long de mon trajet personnel… Tous à leur manière. Tous différents. Lors du trajet Expert, ce sont eux, et d’autres trainers-coachs comme Abdul Karim Sangari, Françoise Guillick et Vanessa Heytens, tous mentors, que l’on accompagne sur le terrain, en tant que ‘stagiaire’. Bien que ces mentors aient été eux-mêmes en ‘apprentissage’ au sein de l’institut BAO Elan Vital, je ne voyais pas vraiment comment, moi, je pourrais être capable d’en faire autant. Tenace, ce bon vieux « syndrome de l’imposteur »…

Guidée par mon intuition, j’ai fini par me lancer. Je dirais même plus que j’ai sauté à pieds joints dans l’expérience en effectuant tous les ‘jours de stages’ qui étaient proposés.. Et je dois bien avouer que la première fois, traversée par un léger vent de panique, ce fût délicat d’adopter la bonne posture.

Si ça a été si compliqué pour moi de trouver la bonne posture, c’est qu’il y en a plus d’une. Et qu’il faut constamment jongler entre elles.

Première posture : Face au groupe

Particulier quand même de rentrer dans une salle remplie de personnes que vous ne connaissez pas, qui ne vous connaissent pas non plus. Ils ont des attentes par rapport à vous. Vous avez des attentes par rapport à eux. Quelle idée saugrenue que vous allez pouvoir les accompagner sur le chemin du développement personnel ? Est-ce que ça va matcher ? Rien n’est moins sûr.

Les premières fois, je n’en menais pas large. Face au groupe, cette entité constituée de personnalités aussi différentes les unes que les autres. Face aux participants pour qui j’étais « celle qui savait », « celle qui pouvait répondre à toutes leurs questions ». Des participants que je ne voulais pas décevoir. La peur de mal faire, la peur d’être à côté de la plaque, me poussait à rester en retrait.

Jusqu’au moment où ma mentor désignée par ‘le sort’, m’a littéralement poussée à me jeter dans le bain. Oser, sauter le pas, sortir de sa zone de confort et partir à la rencontre de ces inconnus en endossant sa casquette de coach. Trouver sa place. Trouver les bons mots, les bonnes réponses. Donner les explications les plus adéquates. Favoriser l’ouverture en partageant sa propre expérience des outils. Fournir du feedback positif, et constructif quand nécessaire. S’adapter au groupe, à leur énergie, à leurs attentes.

Et surtout trouver la juste distance, le juste équilibre entre eux et moi.

Deuxième posture : Face à la matière

Ce que les participants des formations auxquelles je participe, ne s’imaginent pas, c’est que moi aussi, j’apprends autant qu’eux. Moi aussi, je continue à approfondir la matière à chaque fois. Chaque trainer-coach du BAO a sa propre approche des outils, sa propre manière de les transmettre, de les expliquer. L’occasion est trop bonne, je continue de m’instruire. Je reste élève.

Sauf que je me dois de le garder pour moi. Pas question de poser une question, et encore moins de répondre aux questions. Ni de prendre des notes. Puisque moi, aux yeux des participants, je suis ‘celle qui sait’. Ou je pense devoir être ‘celle qui sait’.

 

Troisième posture : Face aux trainer-coachs

Face aux trainer-coachs aussi, je continue à apprendre. Ils apportent tous un état d’esprit différent, une énergie différente. Forcément, ils véhiculent tous une singularité bien à eux. Ça pose question incontestablement : « Quelle est ma singularité à moi ? », « Comment moi je présenterais cet outil-là? », «Est-ce que j’en suis capable ? »… La singularité, c’est justement ce qu’on nous demande de mettre en avant à BAO Elan Vital. Prendre conscience de ses particularités et de ses forces, facile à dire, pas si facile à faire. Face aux trainer-coachs, un effet-miroir se met inévitablement en place. C’est aussi en observant leurs singularités, que je développe la mienne.

Il y a leurs singularités, et il y a aussi ce qui les relie : l’envie de transmettre, d’apporter du mieux-être, d’accompagner le changement, une approche holistique aussi… Pour moi, c’est complètement magique de voir à quel point les participants se découvrent, apprennent à mieux se connaître, mettent en place des outils au quotidien, vivent des moments de déclic… Souvent à la fin de la formation, j’observe le changement physiquement chez eux. Les traits sont moins tirés. Le corps est plus détendu. Il y a plus de sourires.

Cela renforce d’autant plus ma conviction et mon envie d’en faire mon métier. D’ailleurs, forte d’une expérience de plus de 10 ans dans le monde des médias, je me suis récemment lancée dans le Média Training. Le monde des médias est un monde à part et complexe, souvent mal compris par les entreprises. Il me semble donc logique d’aider à mieux le connaître, le comprendre et l’appréhender, dans une société où la communication et l’image deviennent plus que primordiales.

 

 

Et pour terminer, j’ai envie de partager un conseil que m’a donné ma “vénérable mentor”, lors de mon premier jour de stage : « Fake it till’ you make it’”.

Je vous promets, ça marche…

Françoise Houba.

Suite à un grave burnout, le coaching m’a permis de retrouver l’équilibre. Dans ma vie. Dans mon quotidien. Le coaching m’a appris à me connaître et à m’accepter comme je suis. Ce fut une telle révélation pour moi, que j’ai décidé d’entreprendre une reconversion professionnelle pour en faire mon nouveau métier. Aujourd’hui coach et trainer-coach, je propose depuis peu des formations de Media Training. J’ai en effet travaillé pendant plus de 10 ans en tant que productrice de télévision, journaliste et directrice de casting. Le monde des médias étant un monde à part, il est important de mieux le comprendre pour mieux l’appréhender. Une manière pour les entreprises et les particuliers de mieux cibler leur communication pour renforcer leur image. Le développement personnel, la gestion des émotions et la gestion du stress font également partie de mes domaines de prédilections.

Françoise Houba

 

 

 


> Soirée Info le 07/09

www.bao-elanvital.be



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