Ce n’est pas la première fois que Laurence nous partage son point de vue. Elle l’avait déjà fait en 2017 Se former pour former : les enseignantes témoignent – Blog BAO-Elan Vital (baozoom.com). Déjà au temps de sa certification le thème de son workshop était : « Tu m’entends ou tu m’écoutes ? Les six types d’écoute. Depuis, cette passionnée du coaching, de la pédagogie et de la transmission a fait son chemin bien à elle, conforme à la non-conformiste réaliste qu’elle est profondément. Merci Jeune Femme multifacettes de nous aider à faire le point sur les feux de l’Amour. Daniëlle De Wilde
Démarrer une relation avec un autre être humain, n’est-ce pas là une fabuleuse aventure ?
Et si nous tentions de nous rencontrer nous-mêmes pour mieux rencontrer l’autre !
Nombre d’entre nous sont en recherche de ce binôme qui partagera notre existence. Celui ou celle qui saura nous faire vibrer, gagner notre confiance et mériter dès lors cette place privilégiée dans notre vie. Celui ou celle qui nous apportera notre part de bonheur. Celui ou celle qui viendra combler un espace, un manque peut-être.
Passés les premiers instants enflammés, nous savons pourtant que maintenir le lien avec l’autre ne sera pas nécessairement chose simple. Dans une société du « tout, tout de suite », nous avons tendance à projeter rapidement sur l’autre nos attentes et nos besoins. Je voudrais que l’autre m’aime, me soit fidèle, m’écoute, me comprenne, m’aide…
Nous grandissons dans un univers bercé d’histoires où le prince devine sans qu’elle ait besoin de le dire les moindres attentes de sa princesse. Nous connaissons la suite de l’histoire… il accourt, la sauve et l’embrasse. Très chevaleresque n’est-ce pas ? Sauf que dans la réalité, les femmes souhaitent de moins en moins être secourues, et les hommes sont des êtres humains à part entière, ils ne lisent pas dans notre esprit. Zut, dommage ! Ou pas ?
Mais finalement, cet autre que nous rencontrons et avec qui nous partageons une relation se doit-il de répondre à nos besoins, à un vide que nous ressentirions sans lui ? Est-il responsable de notre bonheur et de notre malheur ? Lorsqu’il est là, sommes-nous vraiment comblé.e.s, et en son absence, sommes-nous réellement perdu.e.s ?
Tant de questions et si peu de réponses… Une source probable à toutes ces questions réside sans doute ici : comment définissons-nous le lien à l’autre dans la relation de couple ? Est-ce un espace de partage avec l’autre ou un espace de régulation ? Si tu es avec moi, tu vas devoir répondre à toute une série de règles plus ou moins explicites. C’est assez fou quand on y pense, tout ce que nous impose le fait d’être en couple. Au point où certains fuient cet état ou aménagent les règles à leur façon.
Nous grandissons dans un univers qui conditionne notre vision du couple, de la famille, de l’amour… qui prétend détenir les réponses à ce que nous souhaiterions. En gros, nous sommes invité.e.s à faire ce que la société nous dicte à travers religion, histoire, légalités… et à aimer ça !
Nous arrivons sur le marché de la séduction,déterminé.e.s par notre éducation, nos mœurs, notre culture… Or, nous ne sommes pas sans savoir que tout cela change aux quatre coins du monde ! Dès lors, existe-t-il une bonne manière d’aimer et d’être aimé ? Répondons-nous à une norme instaurée pour des raisons sociétales ?
Avez-vous déjà pensé à l’implication dans nos sociétés modernes si nous avions, par exemple, la possibilité légalement de construire notre vie avec plusieurs partenaires ? Y aurait-il plus de personnes célibataires ou moins ? Qu’en serait-il des biens en cas de décès ? Et les enfants ? Imaginons les configurations de domicile, les déclarations d’impôts, les fêtes de famille… Je m’écarte… Mais voici peut-être l’intérêt à nous pousser dans un modèle acceptable et gérable. Ce besoin accru de mettre les gens dans des cases, et quelles cases !
Et pourtant, il parait légitime de nous poser la question, est-ce que cette norme est la bonne pour nous ? Est-ce que cela nous convient ? Robert Frost a écrit : « Deux routes s’offraient à moi, et là j’ai suivi celle où l’on n’allait pas, et j’ai compris toute la différence. » C’est cette différence qui nous intéresse ! Pas dans l’absolu, évidemment. L’objectif n’est pas d’aller à contre-sens juste par esprit de contradiction, mais de construire notre propre voie, notre propre sens avec l’autre pour soi !
Concrètement, arrêtons-nous un instant et interrogeons-nous :
- Sommes-nous pleinement conscient.e.s des normes de la société ?
- Dans quelle mesure sommes-nous en accord avec celles-ci ?
- Quels seraient les bénéfices secondaires à maintenir une relation qui corresponde à ces normes ?
- Que gagnons-nous à répondre aux normes ? Que perdons-nous à s’y opposer ?
- Et finalement, en sondant nos aspirations profondes, que souhaitons-nous réellement ?
Il y a bien un péril dans la conformité, c’est de se perdre, de se lisser. Pourtant, j’ai la croyance qu’il n’y a rien de plus beau que de s’offrir à l’autre dans son unicité. Cette personne unique que je suis, tu ne la trouveras nulle part ailleurs, accepte-la telle qu’elle est, chemine avec elle pendant un bout de chemin ou jusqu’à destination, et surtout profite du voyage ! A travers l’acceptation de mon unicité, je pourrais accepter et embrasser l’unicité de l’autre et ouvrir ma vision du monde.
Loin de la possession, du territoire, des interdictions, nous pouvons ouvrir les possibles à l’autre pour révéler son potentiel à travers la relation, car l’autre ne m’appartient pas, il n’est pas ma chose. C’est à travers ce que l’autre me renvoie, miroir de mon unicité et à travers nos différences que je me rapproche de ce que je suis.
Mais comment en suis-je arrivée à toutes ces réflexions ? Ce n’est pas tombé du ciel. Les hasards de la vie, si tant est que nous croyons au hasard, m’ont mené vers l’institut de développement personnel et de coaching professionnel, BAO Elan VItal, alors que je vivais un burn out professionnel, et que ma relation amoureuse avait à peine 4 mois. Je vous laisse imaginer les difficultés que mon compagnon et moi avons traversées. Lorsque nous sommes au milieu de la tempête, nous avons tendance à nous raccrocher aux gens que nous aimons, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi, si ce n’est que nous leur mettons quelque fois une responsabilité terrible, celle de nous aider, de nous soutenir et nous permettre d’aller mieux… Sans toi, je vais mal… C’est flatteur, mais un peu lourd comme responsabilité, n’est-ce pas ?
Ma chance, au milieu de tous ces tumultes, j’ai vu dans la pratique du coaching, une capacité à questionner mes croyances, mes fondamentaux et surtout mon lien à l’autre. La Drama Queen que j’étais, a petit à petit laissé place à une femme plus ancrée. Mon autre est alors devenu, non plus la raison de mon bien-être, mais bien mon compagnon de route.
A travers cet article, voilà mon ambition, vous inviter à un temps d’arrêt pour réfléchir sur vos aspirations profondes afin d’être « juste » avec vous-même pour ensuite être « juste » avec l’autre. Evidemment, ce n’est pas si simple de sonder ce que nous voulons réellement et encore moins si cela implique de nager à contre-courant. Et pourtant, j’aime à croire que cela en vaut la peine ! Pas vous ?
Laurence Moniotte a enseigné durant cinq années dans plusieurs écoles de Bruxelles. Après avoir travaillé dans l’enseignement général, technique, et professionnel, consciente des difficultés du terrain, elle a pris la décision de se former en life coaching. Certifiée Life Coach (trajet 1 Explorer et trajet 2 Discoverer et Trainer Coach chez BAO Elan Vital où elle a aussi suivi le trajet 3 Dynamique de groupe , elle a travaillé dans la formation en alternance auprès des tuteurs, ainsi que dans le monde de l’Aide Médicale Urgente et de la Croix-Rouge, auprès des instructeurs. Aujourd’hui, consultante RH au service des agents de la fonction publique, elle coache et sensiblilise à la communication, au leadership situationnel et d’autres outils. Formatrice en Premiers Secours et secouriste-ambulancière, elle a appris à gérer les situations d’urgence et de stress. Passionnée par le coaching et la pédagogie, elle propose également des accompagnements personnalisés en cabinet, ainsi que des formations. Dans la continuité de sa fonction, Laurence a suivi un master de spécialisation en accompagnement des professionnels de la santé, de l’action sociale, du management et de l’éducation.
Mail : Moniotte.laurence@gmail.com
Tél. : +32/ 486 96 96 35
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