La racine du problème vient d’ailleurs. De plus en plus de citoyens le comprennent plus ou moins. Ou en tout cas le perçoivent vaguement. Sans en voir tous les contours. Car le phénomène est d’une complexité qui rejoint celle de l’humain.
L’immense majorité d’entre nous, politiques en tête, s’acharnent à faire taire les symptômes d’une maladie de société qui peut s’avérer fatale pour les femmes et les hommes que nous sommes, pour nos enfants et les générations qui suivront. Sans vraiment s’attaquer aux racines du mal. Incompétence ? Manque de courage ? Choix d’un status-quo confortable ou sécurisant ? Peur de perdre le pouvoir et le contrôle ? Absence de vision à long terme? Egoïsme ?
Quoiqu’il en soit, le malaise progresse à grands pas … Et fait de plus en plus parler de lui. Pas forcément pour les bonnes raisons. Car c’est encore une fois le critère économique qui alerte les cercles du pouvoir. Et non pas l’humain.
Quelques chiffres : plus de 370.000 belges sont aujourd’hui répertoriés en maladie de longue durée. Causes les plus souvent citées : dépression, burn-out, maux de dos … Sur 10 ans, ce chiffre a connu une croissance de 64 %. Coût pour la mutuelle : plus de 5 milliards d’euros. D’après les analystes, ces chiffres vont s’aggraver de façon exponentielle si des mesures ne sont pas prises.
Guérir le mal par le mal ?
Des mesures, le gouvernement en prend. Comme celles qui consistent à renforcer le contrôle de l’absentéisme et à ramener plus vite les absents au boulot. Ce qui revient à dire le matin à quelqu’un qui se plaint d’une gueule de bois : « allez, reprends un verre, ça passera … ».
L’indigence des choix pris est manifeste aux yeux d’un nombre de plus en plus grand de concitoyens. Car s’il est évident qu’un certain contrôle doit s’exercer pour éviter les abus (qui existent aussi), il est clair que cette seule façon de réagir (par la force) n’arrangera pas grand-chose sur le fond.
Les gouvernements successifs font ce qu’ils peuvent. Mais force est de constater qu’ils recourent le plus souvent à des mesures superficielles (aspirine ou iode) plutôt que de travailler sur les déséquilibres profonds de la société.
Einstein paraphrasait la folie comme le fait de faire encore plus de la même chose en espérant des résultats différents. Sur base de cette définition, il faut bien admettre que l’humanité n’est pas loin d’être devenue folle.
Critiquer c’est facile …
Chez BAO, nous sommes convaincus que chacun, à son niveau, est responsable de changer la donne. Et que le salut ne viendra pas uniquement du monde politique. Car celui-ci semble aujourd’hui manquer de lucidité pour poser les bonnes questions. Celles qui dérangent. Ou celles qui font peur. Car elles exigent pour ceux qui les défendront un réel courage. A commencer par celui qui consistera à se défaire du « pouvoir » sur les autres. A se remettre profondément en question. A prendre le risque de ne pas être compris. De déplaire. Voire d’être la cible de certains intérêts privés qui ont tout à gagner à voir se perpétuer les guerres, la faim dans le monde, le terrorisme …
Inutile de montrer du doigt l’un ou l’autre coupable. Nous ne pensons pas que les politiciens ou les dirigeants défendent ces intérêts. Du moins pas consciemment. Reconnaissons que nous avons TOUS notre part de responsabilité. A tous les niveaux. A chacun de faire ses choix en conscience et avec courage. De façon altruiste.
Proposer des changements radicaux pour demain : le cercle vertueux…
Des changements radicaux doivent être mis en place sans délai. Dans tous les secteurs. Comme le montre le film « Demain », dans lequel on reconnait les éléments qui donnent la pêche dans les sessions de coaching : prendre sa vie en main, retrouver son pouvoir personnel, devenir acteur à part entière et se focaliser sur ce qui peut marcher, petit pas après petit pas.
Demain et la générativité
‘Pourquoi faudrait-il que je me préoccupe des générations futures? Ont-elles une seule fois fait quelque chose pour moi? Groucho Marx, l’aîné des Marx Brothers ironisait, fort heureusement, mais le contraste est fort avec cette formule indienne passée depuis à la postérité : « On n’hérite pas la terre de nos ancêtres, on l’emprunte à nos enfants ».
On l’oublie peut-être trop souvent : derrière le vocable de « générations futures », il y a des êtres de chair et de sang. Nos enfants. Nos petits-enfants. Qui sont les générations futures, les adultes de demain? Peut- on parler au nom d’individus qui ne sont pas encore nés?
L’équipe de seniors coach BAO Elan Vital pense qu’il est temps pour nous, les ancêtres de demain de sérieusement considérer les générations futures. Et que nous pouvons tous participer activement au processus, maintenant, en cultivant la générativité.
Cultivons notre GÉNÉRATIVITÉ !
La générativité est une qualité qui consiste à savoir donner de soi pour guider la génération qui nous suit et produire une trace qui s’inscrira dans l’avenir. Elle suppose donc du coeur, de la passion, de la générosité !
Cette qualité se cultive assez naturellement lorsque l’on devient parent, espérant transmettre un savoir, une sagesse, à ses propres enfants. Mais elle est aussi bien plus vaste que le cadre familial et l’absence d’enfants ne l’empêche nullement de s’épanouir. On retrouve la générativité dans les organisations de tous types.
Productivité et créativité
La générativité comporte deux facettes : la productivité et la créativité. Soutenir de jeunes collègues pour leur transmettre notre expérience, entraîner une jeune équipe sportive, diriger une chorale, contribuer et participer activement à des formations, s’engager pour une cause, s’investir dans des associations humanitaires, partager un savoir-faire, … .
La générativité se vit de mille façons.
Dans notre institut de développement personnel & coaching, Elan Vital, l’ambition des seniors coachs est de transmettre leur expérience du monde organisationnel, marchand et non-marchand, par le biais d’outils pratiques. Pour une communication dans le respect et la bienveillance. Et l’avantage de la coach attitude est que c’est bon pour sa santé physique, émotionnelle, mentale et spirituel.
Un antidote contre burn-out et bore-out
Quand on pratique activement et consciemment la générativité, on ressent une impression profonde d’utilité, le sentiment que la vie vaut la peine d’être vécue, que l’on occupe une juste place, que l’on sert à quelque chose.
Quand, au contraire, elle fait défaut, il s’installe un sentiment général d’appauvrissement, de vide, d’ennui et de stagnation. La générosité nous fait d’abord du bien à nous-mêmes !
En étant « égoïstes », en ne pensant pas à partager nos richesses, nous nous appauvrissons nous-mêmes. Erik Erickson, qui a lancé le concept de ‘générativité‘ considère qu’en refusant de la pratiquer, on finit par se comporter de manière infantile, comme un enfant, comme son propre enfant, comme si l’on refusait de prendre sa vraie place et faire partie de la génération qui peut transmettre. Comme si l’on régressait au lieu de progresser !
A l’heure où l’on vit de plus en plus longtemps, la générativité est une qualité hyper précieuse qui permet d’avancer en âge sainement, avec bonheur, de s’adapter à chaque nouvelle génération. Elle permet d’acquérir la maturité, de réaliser de belles choses, de nouer des contacts authentiques et riches, de remplir les années qui passent avec sens. Donner de soi est donc, en quelque sorte, encore la meilleure façon de recevoir en retour !
Se former, se développer
La formation est sans doute l’axe central autour duquel s’enroulera le nouveau cercle vertueux dont parle le film ‘Demain’. Nous parlons bien sûr des formations qui touchent à la compréhension de l’être humain. Ce qu’on appelle le développement personnel. Sans cesse renouvelé car là aussi on voit fleurir les faux prophètes et autres marchands de bonheur. A chacun de faire le tri pour trouver le circuit qui lui paraîtra le plus digne de favoriser l’écologie relationnelle.
Avec son programme EXPLORER, BAO Elan Vital apporte sa petite pierre à l’édifice. Humblement, avec humour, conviction et dans l’esprit de la générativité.
En espérant que chacun (enseignants, médecins, cadres dirigeants, employés, ouvriers, parents, conjoints, générations babyboomers, X, Y , Z …) fasse le bout de chemin génératif qui aidera le monde à se transformer positivement.
La meilleure façon de convaincre n’est pas de montrer l’exemple … c’est la seule (Gandhi).
Si vous voulez venir goûter à notre approche, inscrivez-vous à notre soirée info avec speedcoaching : c’est gratuit et cela vous permettra de vous faire votre idée sur l’esprit de notre équipe de coachs et les programmes que nous proposons.
Le 7 septembre dès 18.15 soirée info http://baogroup-be.com/soiree-info/.
Notre tout nouveau programme intelligence collective et dynamique de groupe : Train the trainer & Train the coach http://baogroup-be.com/expert/
Aperçu global de nos programmes avec nos ateliers d’été, les masterclasses et nos trajets Voyager et Consteller : http://baogroup-be.com/apercu-programmes/
Nous nous réjouissons de vous accueillir avec toute l’équipe.
Daniëlle De Wilde et Pierre Lucas, co-fondateurs de BAO Elan Vital
Catégories :Actualité Ecole Elan Vital
Laisser un commentaire