Humanité, humilité, humour : les piliers du coaching

Lors des trajets chez BAO Elan Vital,  les participants explorent des  » techniques » de développement personnel et de coaching, mais que sont les techniques sans l’humain? Au module 1 du trajet Explorer (> voir descriptif des 7 modules Explorer), des intéressés du développement personnels de tous secteurs se rencontrent: le marchand, le non-marchand, des jeunes, des ‘anciens’, des parents, des célibataires, des banquiers, des écolos, des beau-frères, des amazones, des urbains… bref, toutes les couches de la population motivée par la découverte, l’exploration et l’application créative du potentiel humain sont représentés. A côté des news et des articles de fond sur des sujets divers, notre blog baozoom se veut aussi être une plateforme d’expression et de partage du cheminement personnel de nos élèves. Car chaque histoire personnelle a des composantes universelles pour lesquelles nous ne pouvons que nous émerveiller.  Certains  coachs du secteur enseignement nous ont partagé leur motivation, voici le partage d’Anne-Françoise, aventurière de la Vie, qui entame le trajet Discoverer en septembre qui et éclaire ses valeurs  avec comme fil rouge ‘l’humanitaire’.  Merci pour ce généreux partage.

Tout a commencé avec une lettre écrite à Saint Nicolas quand j’avais 7-8 ans. Sur du papier arc-en-ciel ; chemin plus rapide vers la maison du grand saint que je situais quelque part dans les nuages… avec un si beau papier, mon courrier arriverait plus facilement à destination.

« Cher saint Nicolas, je voudrais des patins à roulettes, des crayons,… ». Une bien longue liste… je terminais en disant « donne tout à l’Ethiopie ». Le Sahel vivait alors une terrible famine. Toute mon école était mobilisée pour vendre tout ce qu’on pouvait, en tirer un petit quelque chose pour, à tout prix, DONNER… de concerts en mobilisations de toutes formes (paroisses, villages, écoles, monde politique), la solidarité était mondiale, unanime…? Ma lettre à Saint Nicolas n’était sûrement pas la seule à se terminer de cette manière… Mais moi elle m’a construite, elle a forgé mon identité : un jour, je ferai tout ce que je peux pour aider les autres. Du haut de mes 8 ans, mon métier était aussi clair que ça…

Pendant 15 ans, l’humanitaire et le social ont guidé ma vie… il y avait un côté surexcitant à partir au bout du monde en voyageant avec 20 kilos (dont 10 consacrés à des téléphones satellites dans un pays où c’était interdit, 5 en argent liquide dans ce toujours même pays où les devises étrangères étaient interdites, 3 de fromages pour les expats, et  environ 2 consacrés au Lonely Planet, aux 3 culottes que je laverais à la main, et quand même une brosse à dents et du dentifrice parce que sans ça non vraiment je ne bouge pas). J’ai rencontré des gens fabuleux, et vu (et fait) des choses parfois incroyables.

J’ai embrayé de manière toute simple avec mon autre plus important projet, celui de fonder ma famille ; ma troisième fille est née lorsque nous étions en Tunisie. Je pense que durant toutes ces années, sans même en avoir conscience, j’ai été fidèle à la petite fille de 8 ans. Ce constat est très apaisant.

Mais la vie dans l’humanitaire et dans le social a aussi son revers. Revenir en Belgique, reprendre un rythme, une « routine » ; mot horrible pour moi, disciple du « on verra », n’a pas été si simple et a, en quelque sorte, mal démarré… j’ai effectivement pris un « boulot raisonnable » en rentrant. D’emblée je savais que mon cœur n’y était pas. Mais 3 enfants plus tard, le « on verra » se conjugue avec certaines nuances… Et un beau jour, ça m’est tombé dessus : « Mais en fait je déteste mon boulot ». Puis, pas très longtemps après, à l’approche de mes 40 ans (la moitié de ma vie, me murmurait une croyance sociétale) « Mais en fait il faut absolument que je l’arrête ce boulot ». On avait alors un seul revenu à 4/5 (le mien) pour nous faire vivre tous les 5…  Et pourtant… Elle était tenace cette  impression (cette certitude en fait…) de foncer droit dans l’horrible scénario d’une vie qui n’avait plus de sens… je ne m’étais pas dit mon dernier mot.

A commencé alors une des périodes les plus merveilleuses de ma vie… Ma décision était prise : j’allais quitter ce boulot. Je n’étais pas stressée par le « quand » : dans ma tête j’en étais déjà délivrée… pendant 7 mois, j’ai vécu en mode « Alors, et maintenant qu’est-ce que tu as vraiment envie de faire » ? Et c’est parti dans tous les sens !!!

C’était passionnant… je me sentais avoir une chance infinie… J’avais envie d’être pour moi-même aussi cet alchimiste dont je parle régulièrement à mes enfants : « tu as le pouvoir de changer les choses … à toi de voir si ce que tu vois est de l’or ou du plomb… et à toi de faire en sorte de transformer le plomb en or si c’est un souhait pour toi… »

Mes trois filles avaient alors 2, 4 et 6 ans. En permanence, je me disais oui vraiment c’est merveilleux… c’est merveilleux comme les enfants sont dans l’instant. Vivent leurs émotions. Une fois devenu adulte, on entreprend tout un chemin pour retrouver cela ; l’instant présent, ce qu’on ressent… bref, être en contact avec soi-même. Alors certains se lancent dans une thérapie… ou opte pour un(e)(e) coach.

C’est quoi au fait le coaching ? J’ai commencé avec « coaching » sur google. Résultats de mon filtrage premier: « Comment être un super manager qui donne du super feedback à ses super employés. 3 jours, 3000 euros ». Jamais. Je ne veux plus mettre les pieds dans un bureau.

Puis un ami m’a parlé de BAO-Elan Vital.  J’ai été voir le site internet, dans la seconde je m’inscrivais à la séance d’info. J’ai dit à mon mari « C’est CA que je veux faire » ; lui, l’homme calme, posé, « Attends, va au moins voir  d’abord». Oui oui, j’irai voir. Mais je le ferai. Et puis j’ai tout payé en une fois comme ça je ne pouvais plus faire marche arrière ! Et j’ai été à cette séance d’info. Et les coachs étaient là, sur l’estrade… tellement tous pleins de peps, d’enthousiasme… je me suis dit : « C’est pas possible, ils vont se mettre à danser !!! » Je commençais déjà à me trémousser sur ma chaise. J’étais contaminée. C’est hyper contagieux l’enthousiasme… C’était un lundi soir. Le mardi midi je démissionnais. Tout était limpide. Je ne devais plus que passer à l’action ; le cheminement avait eu lieu. Et de résumer un an plus tard à mes amis de Explorer qui me le demandaient : « en fait, pour moi depuis BAO-Elan Vital il y a un avant et un après ».

« Seul(e), en groupe, en pensant, en marchant: qu’importe la méthode, lorsque c’est l’envie du chemin vers soi qui guide »

Pourtant, je suis toujours la même… je ne pense pas avoir changé de valeurs, mon environnement est semblable… Ce qui m’a changé la vie, c’est de voir les choses sous d’autres perspectives. De me dire que les ressources, je les ai ; il n’y a qu’à aller les chercher… Aussi, ce trajet Explorer m’a permis de me débarrasser de poids lourds, ces fichues croyances … et déjà, si fort, ces changements font partie intégrante de moi, et se propagent tout seuls… « Mais enfin maman, tu sais bien que j’en suis incapable » !!!! (ma fille de 7 ans, modèle de demi-mesure) ; « ben ça alors ma puce, comment tu y vas… tu me fais porter quelque chose que je ne pense pas, tu me mets dans une boîte (la mère qui pense que sa fille est incapable), et ce faisant tu te mets dans une boîte aussi, alors maintenant tu te lèves, #c’est fini de faire ta molle# tu prends une grande inspiration, et tu essaies ; et si ça ne marche pas on en parle et tu recommences. #non mais c’est quoi ça pour une croyance limitante. À ton âge… #. Je t’aime ».

Aujourd’hui je sens que je peux avancer avec en mémoire 2 personnes qui ont été des piliers dans ma vie: Luc, un psy formidable, qui m’a suivi lors de mon parcours dans l’humanitaire, … et mon papa. L’un comme l’autre m’ont conduite vers cette certitude : j’ai tout en moi pour faire de ma vie une œuvre d’art… Des années plus tard, le coaching y a mis d’autres mots : mes ressources.

Très récemment, j’ai commencé à coacher… tout comme dans l’humanitaire, je me sens fidèle à moi-même ; c’est la manière de procéder qui a changé… je n’ai pas tiré un trait sur ma vie d’avant, j’ai  juste changé de perspective… ce qui m’importe aujourd’hui comme hier, c’est de rester une personne active, engagée, bourrée de convictions ; l’humanitaire était un moyen, le coaching en est un autre. Mais tous deux sont des expériences vécues… Aujourd’hui, quand je commence une séance, je débute par cette si belle question : « comment vas-tu ? ». La confiance qui est alors partagée, tant vis-à-vis de moi-même qu’envers le trajet qui s’amorce, me remplit de joie… quel plus beau chemin que celui qui mène à soi ?

Je m’appelle Anne-Françoise. Je les ai eus, mes 40 ans… A 38, je les imaginais comme un pied dans la tombe… depuis que je les ai, je chante à tue-tête à vélo, et je commence chaque journée avec un objectif positif… que je n’atteins pas forcément… et alors ???

La séance de méditation que je fais actuellement avec mon aînée se termine de la manière suivante : « je te souhaite plein de moments de joie » ; à chacun, j’ai envie de partager un à un ces si beaux mots : des souhaits, des moments, de la joie… c’est un résumé succinct de ce que le coaching m’a apporté. Comment ne pas avoir envie, humblement, d’en faire une non maladie contagieuse ???

Anne-Françoise Beguin

 

L’équipe de l’institut BAO-Elan Vital vous invite à la prochaine Soirée-info gratuite le lundi 07 septembre 2020

Entrez dans l’expérience grâce à un atelier de « SPEED COACHING CAFE »

 

 

 

 

www.bao-elanvital.be



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