Elles sont issues du courant thérapeutique de la Gestalt, centré sur notre rapport au monde, et interviennent dans notre relation à nous-même, aux autres et au système – entreprises et organisations – dans lequel nous évoluons. L’objectif du travail de coaching est d’amener à accepter ces pressions qui font partie de nous et à les intégrer, à les transformer de symptômes en forces.
La solitude
« Elle est, au travail, une des pathologies psychiques les plus répandues. « La solitude peut être vécue par rapport à soi, comme la ressent une mère de famille seule face à son équilibre de vie à gérer, ou par rapport aux autres, tels celles et ceux qui s’isolent persuadé(e)s qu’elles ou ils ne peuvent compter sur leurs collègues. Ce peut être la solitude éprouvée par quelqu’un issu d’une culture différente qui ne se sent pas intégré. Ou encore celle issue d’une défiance par rapport au système de la part de personnes qui se disent qu’elles peuvent perdre leur travail.
Questionnement très anxiogène tant pour les plus de 45 ans qui se rendent compte qu’il y a de plus en plus de têtes coupées que pour le jeune à qui on ne fait pas confiance. L’antidote par rapport à la solitude, c’est de prendre conscience que nous sommes des êtres de lien, impliqués dans un environnement, mais c’est d’abord de comprendre que la solitude n’est pas à rejeter, qu’elle est un cadeau car elle fait émerger notre singularité. Elle nous permet d’apprivoiser cette singularité et de nous dire : ‘je suis un être unique et je me permets de l’être car c’est ce qui me permet d’avancer, de faire des choix et d’être aimé pour ce que je suis. Et, si je suis singulier, l’autre l’est aussi et nous avons des choses à nous apprendre.’ Mettre cette solitude en lien signifie qu’il faut sortir de soi et être curieux de l’autre. Pour favoriser cette démarche, nous utilisons des processus miroirs à l’aide de questions comme : ‘si j’étais assis à la place de telle personne, que ferai-elle de mieux ou de moins bien que moi ?’ L’autre peut être un maître pour moi et souvent, ce que je lui reproche, c’est ce que je ne sais pas gérer. Nous sommes nos propres embouteillages. Au cours des séances que nous proposons, nous faisons prendre conscience à la personne coachée de son plein potentiel, des ressources qu’elle a enfouies. Personne n’est tout puissant et prendre conscience de ses limites, c’est laisser de la place aux autres. Ce travail s’opère via des approches qui associent individuel et collectif et avec des outils qui, comme les constellations familiales, permettent à chacun de trouver sa juste place, mais en partant toujours de la question : qu’est-ce qui fait que la solitude est ressentie comme anxiogène ? »
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