«Si l’homme a deux oreilles et une bouche, c’est pour écouter deux fois plus qu’il ne parle »
Confucius
« La boucle d’oreille »: histoire ZEN
Quelques étudiants avaient une discussion à propos de la raison qu’avait leur maitre de porter une boucle d’oreille à gauche.
Un étudiant remarqua que les marins portaient une boucle d’oreille à l’oreille gauche pour indiquer qu’ils avaient franchi l’équateur. Peut-être la boucle d’oreille de leur maître signifiait qu’il avait franchi un « Equateur personnel » ?
Un deuxième étudiant, qui avait étudié la médecine chinoise, suggéra: «Vu que l’oreille est une miniature du corps humain, notre maître porte peut-être sa boucle d’oreille sur un point d’acupuncture spécial pour le stimuler et créer une harmonisation particulière entre l’esprit et le corps. »
«Oui», acquiesça un étudiant de troisième, « et comme l’oreille gauche est reliée au cerveau droit, centre de l’intuition, la créativité et l’intégrité de l’être humain, contrairement au centre rationnel et analytique du cerveau gauche, la boucle d’oreille à l’oreille gauche, pourrait donc activer les capacités de l’hémisphère droit de notre maître. »
Soudain apparut le maître qui leur demande la raison de leur discussion si vive. Timidement un élève pris la parole : «Maître, nous voudrions savoir pourquoi vous portez votre boucle d’oreille à l’oreille gauche et non à droite ».
Le Maître répondit: «Parce que j’aime dormir sur mon oreille droite. »
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Les filtres en coaching
Une étape cruciale dans l’accompagnement des personnes est la détermination du problème/l’objectif du client (du collaborateur) et la formulation claire du but qu’il veut atteindre.
Durant la phase du diagnostic, le coach peut être tenté de conclure trop rapidement, se basant sur son cadre de références personnel.
En raisonnant stéréotypiquement à travers ses filtres personnels le coach peut s’imaginer comprendre rapidement la problématique, mais le risque qu’ainsi le diagnostic mène une vie propre et déconnecté de la réalité du client grandit.
On pourrait dire que ceci n’est pas véritablement un problème puisque le client fait appel à un coach parce qu’il ne se connaît pas suffisamment.
Or, ce comportement est dangereux, car qui garantit que le coach connaisse mieux le client / le collaborateur que la personne elle-même?
De là l’importance de l’écoute sans préjugés et de donner la parole le plus longtemps possible au client/collaborateur pour ensemble arriver à définir le problême et l’objectif à atteindre et de pouvoir ainsi choisir les outils appropriés.
La probabilité que cette approche porte ses fruits est plus grande car le client appréciera l’influence personnelle qu’il a sur le processus. Son engagement et sa motivation augmenteront également. Le coaching a pour but d’accompagner le coaché dans son processus de conscientisation, sa recherche d’autonomie et de favoriser son ‘auto-responsabilité’.
Le coach donne la priorité à la perspective du client, ses vues sur sa problématique, sur son objectif à atteindre. Le parcours s’effectue en concertation. Le coach est tolérant, mais ne veut pas plaire: le rôle du coach est de questionner d’une façon critique en confrontant le coaché avec les conséquences de ses choix et de l’aider à trouver des alternatives.
Le coach reste le co-pilote qui alerte le coaché si les options qu’il formule sont incompatibles avec la problématique /les objectifs énoncés précédemment. Ce n’est qu’alors que le contrat de coaching se formalise.
Pour Elan Vital – BAO Group
www.baogroup.be
Soirée-Info Elan Vital le 11 juin au BAO
Catégories :Actualité Ecole Elan Vital
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