J’ai toujours voulu changer le monde ……

et après ce trajet, j’arrive à la conclusion qu’il sera plus utile de l’aimer plutôt que de le changer.

Le trajet Discoverer, où l’on apprend à coacher des individus sur des thèmes comme : augmenter la confiance en soi, gérer ses émotions, se connecter à ses talents, mieux communiquer, réaliser les projets qui nous tiennent à cœur…,  s’articule en 3X3 jours d’entraînement intensif permettant des prises de conscience accrues de la part de nos participants.  Ils nous partagent leurs observations dans leur travail de fin de cycle, le fameux « rapport d’évolution ».  Nous sélectionnons à chaque fois un passage particulier.  Cette fois, c’est celui d’Ingrid Beauve, cette jeune maman dont le rapport authentique tout en poésie nous a bien touchés.

Explorer aura surtout été l’occasion de déguster quelques outils et de les digérer, pour ensuite cuisiner ses semblables à la sauce BAO Elan Vital pendant le module Discoverer.

Pendant ce trajet, j’ai rencontré plusieurs ombres et quelques rayons de soleil que j’étale ci-dessous.

Mais peut-être, avant de commencer, ce que j’ai trouvé fascinant dans ce parcours, c’est que pour une fois, j’ai dû apprendre à “être” et non apprendre à “faire” ou à “savoir”.

  1. Le lâcher prise… “you can flip in one second”

Mon ombre principale est/était/reste la peur de briller. Entre une aspiration, un désir de changer et une peur profonde d’être un(e) imposteur, notamment en tant que coach. Comment oserais-je? Qui suis-je pour oser vouloir accompagner les gens?

Après la première journée Discoverer, j’avais l’impression d’être consciemment et désespérément très incompétente. Et puis je me suis rappelée cette petite phrase de Danielle: « you can flip in 1 second » – (le souvenir du virement que je venais d’effecuer pour payer le module a un peu aidé aussi!) Une seconde? Vraiment? J’ai fait un pas de côté et j’ai abandonné mon ancienne peau pour enfiler celle d’un apprenti coach qui se sent compétent. J’ai fait valser mes doutes et mes peurs en paquet dans la stratosphère. Je me suis mise à marcher, penser, regarder comme un coach. Ou un futur coach. J’ai senti mon échine se détendre. Et le miracle s’est produit. Le bruit du stress avait disparu. L’ange du coaching avait pris place en moi. Au lieu de m’accrocher à un pilier théorique qui me semblait extérieur à moi, j’ai laissé couler la rivière et je me suis mise à flotter. L’attitude, les questions, la synchronisation… tout semblait à présent couler de source. Et le retour de mes collègues du BAO: « on dirait que tu as fait ça toute ta vie » qui ont provoqué ce sourire intérieur « toute ma vie depuis cette fameuse seconde, il y a peine quelques minutes ». Bien entendu, ce n’est pas sans faille mais la transformation est suffisamment importante et subite que pour mériter une demi-page de ce rapport.   Et renforcer la confiance que pour n’importe quelle situation de la vie, cette fameuse seconde peut tout changer. Pour moi ou pour le coachee.

  1. Ecran blanc mais coloré d’intuition et de spontanéité

Une attitude coach consciente, bienveillante mais aussi spontanée et honnête me semble plus juste qu’un simple écran blanc. Je veux dire par là que me forcer à être totalement neutre ne me semble pas une bonne idée.  Rester honnête, connectée à mon intuition et partager mon ressenti avec le coachee (sous forme d’hypothèse bien-entendu) me permet en fait de rester détendue pendant la séance.  Je me permets donc de vérifier si mes intuitions ne pourraient pas être une information utile au coachee et peut-être permettre de gagner du temps par rapport à une prise de conscience précieuse.

  1. “El terroristo sympatico” – un style social qui me colle à la peau

Durant le module Explorer, ma principale prise de conscience par rapport à moi-même aura été cette découverte de mon appartenance à la tribu des sympaticos. A vrai dire, je pense même être le chef ou le leader spirituel tellement  j’ai l’impression d’avoir sombré dans l’extrémisme à ce niveau-là! Et je travaille à retrouver ma capacité à dire stop et de dire non. Ce « nooooonnnn!!! » tonitruant que mon fils  de bientôt deux ans m’oppose et qui jaillit de tout son corps quand il n’a pas envie. Un non qui n’est pas fâché. Un non qui met des limites et qui permet de se présenter au monde fièr(e) et plein(e) d’assurance.

  1. L’amour…. Ooommm. We are one.

Et enfin, c’est une histoire qui finit bien. Car grâce à ce bain de BAO Elan Vital, j’ai découvert l’Amour… (si, si..)! Et par amour j’entends: cette convivialité collégiale bienveillante, cette proximité spontanée dès que l’on tombe les barrières et que l’on se retrouve connectés et entiers. Et cela m’a donné l’envie profonde d’œuvrer à accompagner les gens qui cherchent à toucher ce qui les touche et à naviguer vers cet endroit où le brouillard s’égare et où le soleil perce à nouveau pour faire briller la perle qui se trouve cachée à l’intérieur de chacun.

J’ai toujours voulu changer le monde et après ce trajet, j’arrive à la conclusion qu’il sera plus utile de l’aimer plutôt que de le changer. Et par l’aimer, j’entends: s’obstiner à voir la lumière au milieu du chaos, la perle en chacun à travers le brouillard.

ingrid-beauveIngrid Beauve



Catégories :Actualité Ecole Elan Vital, Témoignages

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3 réponses

  1. c’est tellement beau , vrai, sincère….des Millers de perles brillent déjà dans le brouillard …qui se dissipe ! Magnifique et chaleureux le soleil apparaissant!

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