Aigle, Condor, Mythes et Collapsologie

Selon, Yuval Noah Hariri, les Sapiens domineraient le monde parce qu’ils sont les seuls animaux capables de coopérer efficacement avec un grand nombre de leurs semblables.

“Nous pouvons créer de vastes programmes et réseaux de coopération qui vont permettre à des milliers et des millions de parfaits inconnus de travailler ensemble à la réalisation d’un objectif commun. Ces mythes donnent au Sapiens une capacité sans précédent de coopérer en masse et en souplesse. Fourmis et abeilles peuvent aussi travailler ensemble en grands nombres, mais elles le font de manière très rigide et uniquement avec de proches parents. Loups et chimpanzés coopèrent avec bien plus de souplesse que les fourmis, mais ils ne peuvent le faire qu’avec de petits nombres d’autres individus qu’ils connaissent intimement. Sapiens peut coopérer de manière extrêmement flexible avec d’innombrables inconnus. Ce mystérieux lien s’explique par des histoires partagées et non par des gènes communs. Nous coopérons efficacement avec nos semblables, quand bien même ils nous seraient étrangers, parce que nous croyons ensemble à des choses comme les dieux, les nations, l’argent et les droits de l’homme. Et pourtant aucune de ces choses n’existent indépendamment des histoires que les humains inventent et se racontent les uns aux autres. Il n’y a pas de dieux dans l’univers, pas plus que de nations, que d’argent, ou que de droits de l’homme — si ce n’est dans l’imagination commune des êtres humains.”

Ce que Harari appelle le mythe, les peuples indigènes d’Amérique du Sud qui ont préservé un lien étroit avec la nature le qualifient de « rêve ». Ces peuples indigènes chérissent une règle selon laquelle rien ne doit être entrepris qui pourrait constituer une menace pour les générations futures. Pour les Indiens des Andes, l’acte le plus fort qui puisse être posé pour sauver l’équilibre fragile de la vie sur notre planète et les êtres complexes qui l’habitent est de « changer le rêve des populations du Nord ». Nous donc!

Changer le rêve, c’est changer de vision. C’est co-créer un nouveau mythe. C’est se reconnaître comme individus responsables engagés dans un même projet ; un projet où tout un chacun est prêt à agir et à envisager une nouvelle manière de voir, une vision où se marieraient la sagesse qui honore la terre et le génie technologique du monde moderne.

Une prophétie amérindienne vieille de plusieurs milliers d’années met en scène l’Aigle et le Condor qui, chacun, représente une manière d’être de nos sociétés humaines. Le mythe raconte qu’au début de la vie humaine, tous les êtres humains formaient un groupe. Avec le temps ils se sont divisés en deux groupes distincts, suivant chacun un chemin très différent dans leur développement. Le peuple de l’Aigle hautement intellectuel était orienté vers la science. Le peuple du Condor, très intuitif a centré sa vie autour de l’ harmonie avec la nature. L’Aigle (Le Masculin, le Yang, l’Action, le rationnel) symboliserait la société matérialiste axée sur le développement scientifique et technologique. Tandis que le Condor (le Féminin, le Yin, la réceptivité) symboliserait la société spirituelle, reliée qui se sentirait plus intégrée dans son environnement naturel. Selon ce mythe amérindien, le monde est régi par des cycles de 500 ans dominés en alternance par les archétypes de l’Aigle et du Condor.

Cette tradition prédit que c’est au troisième millénaire qu’est prévue la grande rencontre entre les peuples de l’Aigle et ceux du Condor. La prophétie souligne l’origine commune des deux groupes. Le challenge sera d’intégrer leurs connaissances pour un enrichissement mutuel. Le dernier cycle a commencé à la fin du 15ème siècle, l’époque qui coïncide avec l’arrivée de Christophe Colomb sur le sol américain. Il a été prédit que pendant ce cycle l’Aigle dominerait mais que des transformations surviendraient et l’Aigle et le Condor voleraient ensemble dans le même ciel. La prophétie de l’Aigle et du Condor commencerait-elle à se réaliser au vu des prises de conscience diverses? Est-ce, à nouveau, la fin d’un ancien monde ?

Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement qu’ils nomment la « collapsologie ». Ils expliquent les phénomènes de « crises » que nous vivons, et surtout, redonnent dans leur livre du sens à notre époque. Ne nous leurrons pas : est utopiste celle et celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre. Comment ne pas faire plus de la même chose en espérant un autre résultat est de notre responsabilité de créateur,et créatrices de nouveaux mythes.

Quiconque n’est pas occupé à naître est occupé à mourir a écrit Bob Dylan. Etes-vous prêt.e.s à croire à un nouveau mythe et à jouer la carte optimiste? A soutenir activement le rêve qu’ensemble, nous pouvons résoudre les crises dans le monde et envisager un avenir dans le respect de tous ?
« Viendra un jour où l’Aigle et le Condor voleront à nouveau ensemble ». Ce message est un mandat pour les temps présents.
Un premier pas pourrait être le constat personnel afin de faire votre part de colibri.  Et de vous connecter à l’énergie du plus petit des oiseaux à côté de ces deux géants du monde à plume.. Ci-dessous vous trouverez un exercice de coaching afin de faire votre bilan vital.
Au nom de toute notre équipe d’utopistes incorrigibles de BAO Elan Vital je nous souhaite de rêver collectivement des mythes de santé, d’équilibre, d’eaux limpides, d’air pur, de terres partagées et de feux passionnés.

Daniëlle De Wilde

 

Un excellent 2019 pour le plus grand bien de tous!

Se réinventer sans cesse et accepter que la vie n’est pas la répétition continue de la même chose fait partie du métier d’humain. Nous vous proposons un outil de coaching, le Bilan Vital, afin de vous aider dans les transitions et réussir vos projets selon un modèle en étoile utilisé par l’International Coaching Federation .

1. Créer/Initier/Lancer : que voulez-vous implémenter de neuf et de très différent? Que voulez-vous à réaliser pour la première fois?- une nouvelle fonction, une nouvelle culture, une nouvelle équipe, une nouvelle stratégie, une nouvelle entreprise, un nouveau projet? L’avenir, l’état désiré. Le Goal.

2. Maintenir/Conserver/Préserver/ Renforcer : que voulez-vous conserver et qui correspond à vos valeurs, ou votre activité principale ? Qu’est-ce qui constitue la clé de votre succès, vos qualités fondamentales ? La zone de confort. La Réalité.

3. Développer/Améliorer/Étendre : qu’est-ce qui existe déjà et qu’il serait bon de faire grandir encore? La zone de progression. Le Challenge.

4. Réduire/Décroître : qu’est-ce qui existe déjà et qui devra diminuer pour l’équilibre de votre vie/projet. L’excès. Le Piège.

5. Supprimer/Arrêter : qu’est-ce qui est désormais obsolète, qui a pu être utile dans le passé, et que vous, l’équipe ou l’organisation devra accepter de laisser vraiment partir pour faire place au neuf? Faire un STOP. Lâcher prise, le passé.

6. Décider/Réaliser/Mettre en oeuvre : comment voyez-vous la concrétisation des décisions précédentes (créer, maintenir, développer, réduire, supprimer) pour renforcer la durabilité du changement, de la transition et sa valeur ajoutée (une nouvelle organisation, un nouveau système de gestion, un projet). Willingness : le plan d’action et l’implémentation.



Catégories :Actualité Ecole Elan Vital

Tags:, , , , , , , , , , , ,

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :